Decrypting the dynamics of continuing conflict in eastern Democratic Republic of Congo (DRC) is challenging at the best of times, more so given the profound political uncertainty that currently reigns at the national level.
West Africa is still paying the price for its poor response to the Ebola epidemic. Where an early response could have prevented the worst, failures on all levels allowed Ebola to spread, exposing a deep rift between the population and political class of the countries affected. Unless all actors learn from the crisis, a similar disaster may be just a matter of time.
Au cours de la décennie écoulée, Médecins Sans Frontières (MSF) a dispensé des soins médicaux à près de 118 000 victimes de violences sexuelles. Il s’est avéré complexe, en raison de divergences internes d’intégrer les soins à ces victimes dans l’aide médicale générale offerte par MSF aux populations affectées par des crises et des conflits, et ceci demeure encore un enjeu majeur. En effet, des débats demeurent à propos du rôle de MSF dans les soins apportés aux victimes de violences sexuelles, au regard des multiples défis inhérents à de tels actes.
Dans le cadre du droit international humanitaire (DIH), les Protocoles additionnels (I et II) de 1977 aux Conventions de Genève et d’autres traités garantissent la protection des patients, du personnel médical et des infrastructures sanitaires pendant les conflits armés. Ces traités reconnaissent la primauté de l’éthique médicale en temps de guerre, et notamment le principe de nondiscrimination. Les attaques contre les hôpitaux ou les agents de soins de santé à l’occasion de conflits armés sont le signe d’un mépris flagrant pour ces protections.
Les agences de développement et les organisations financières internationales considèrent l'exploitation des ressources minières comme une stratégie de lutte contre la pauvreté dans les pays à faible revenu. En revanche, pour les communautés locales directement touchées par les projets miniers, les avantages économiques et sociaux tardent souvent à se concrétiser.
Chiara Lepora and Robert Goodin invite us to join their insightful ‘conversation’ on complicity and compromise. Their book makes a dense, utterly precise and rewarding reading, as one proceeds stepwise through the logic of their philosophical arguments. For those unfamiliar with the relatively new discipline of ‘humanitarian ethics’, it might be disconcerting at first to see humanitarian actions brought to illustrate theories on complicity, with the Rwandan refugees crisis of 1994 and the tortured patient taken as two exemplary cases.
We challenge the assertion made by Govind Persad and Ezekiel Emanuel (Aug 27, p 932) that “expanding access to less effective or more toxic [antiretroviral] treatments rather than requiring the worldwide best treatment in all settings” is ethically justifiable.
Le 10 octobre 2015, Médecins Sans Frontières (MSF) a refusé le don de Pfizer de 1 million de doses du vaccin antipneumococcique conjugué (VPC). La nouvelle a suscité l’émoi dans la communauté internationale de la santé. Après tout, les biens de santé essentiels gratuits pourraient être quelque chose à célébrer.
Historiquement, les soins palliatifs ont été négligés dans la pratique de la médecine humanitaire. Cela paraît surprenant, car la sombre réalité est que le personnel médical est souvent confronté à la mort lors des interventions en réponse aux crises humanitaires.
L'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest a déclenché un effort collectif pour mener des essais cliniques accélérés, testant des interventions dont l’efficacité n’a pas encore été prouvée, mais qui pourraient potentiellement sauver des vies lors d'une crise de santé publique majeure. Cet effort sans précédent a été soutenu par les recommandations formulées par un panel d'éthique convoqué en août 2014 par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).